Mai 24, 2023 | Infos
Erreur, échec, faute, maladresse, bévue, bêtise… des mots qu’on aimerait souvent rayer de notre vocabulaire, voire de notre vie ! Surtout professionnelle 😊. Et pourtant, on le sait, les grandes réussites sont indissociables de séries d’échecs et d’erreurs. De tâtonnements et d’errements. Et c’est d’ailleurs les successions d’échecs qui vont mener à la réussite. Les exemples inspirants sont nombreux : Spielberg, Michael Jordan, JK Rowling ou encore Einstein, pour ne citer qu’eux, ont d’abord connu l’échec avant d’être les modèles de réussite que l’on connaît aujourd’hui. Cependant, même si notre rapport à l’erreur évolue doucement, force est de constater que l’on a encore beaucoup de mal à assumer nos manquements. Mais surtout à les valoriser et à en faire des forces. Dès lors, comment changer notre rapport à l’erreur ? Comment dépasser la culpabilité de se planter et se prendre des pelles en beauté ? Est-ce toujours souhaitable d’ailleurs ? Et, lorsque l’on a en charge une équipe, comment accueillir, valoriser, célébrer, utiliser, l’erreur comme une occasion de grandir ?
Inverser la tendance : célébrer l’erreur
Dans un article des Échos Entrepreneurs, André Lachance, entraîneur de baseball de l’Equipe de France et du Canada et Jean-François Ménard, préparateur mental, donnent des exemples intéressants utilisés dans le domaine du sport. Et plus particulièrement dans le baseball. Le baseball est en effet un sport où l’échec est très courant : les meilleurs frappeurs échouent 7 fois sur 10 au bâton ! Pour travailler sur l’erreur, la dédramatiser et en faire une opportunité d’augmenter la cohésion de l’équipe, André Lachance a décidé de la célébrer. Ainsi, à la fin de chaque match, le prix du meilleur « oups » est décerné au joueur ayant fait le plus d’erreurs. Célébrer l’erreur en cultivant l’humour et l’auto-dérision est donc… une réussite !
Cette pratique d’André Lachance a résonné avec une de celles que je propose dans le cadre des mes accompagnements en entreprise. En effet, j’invite souvent les managers à célébrer les tops et les flops. Je les invite aussi à demander à chaque collaborateur, en réunion hebdomadaire, son top et son flop de la semaine précédente.
L’interêt est ici de dédramatiser les flops et de valoriser le top quel qu’il soit. Et ce n’est pas toutes les semaines le contrat du siècle ! Ça peut être un moment de convivialité, un appel constructif, un conflit bien géré, un gâteau réussi, un déjeuner entre collègues …
Au lieu d’avoir les mains moites et le ventre serré d’avoir fait des erreurs, l’idée est bien de rappeler que l’erreur fait partie du processus. Mais aussi de détendre les esprits à son sujet. En élargissant aux moments de convivialité, on invite également à considérer l’entreprise dans toutes ses dimensions : travail et conditions de travail. Et ça c’est essentiel pour les êtres sociaux que nous sommes !
… tout en étant vigilant au biais du survivant
Albert Moukheiber appelle toutefois à la vigilance sur cette nouvelle tendance du « droit à l’échec ». En effet, selon lui, la valorisation de l’échec relève couramment de la fausse modestie. Les échecs valorisés sont souvent en réalité, des réussites déguisées…Ainsi, les échecs dont on entend parler ne sont que ceux qui mènent à la réussite. Ce biais du survivant, autrement dit, le fait de ne compter que les personnes qui ont réussi, occulte donc une partie de la réalité. D’autant que tous les échecs n’ont pas les mêmes conséquences. Il est donc nécessaire de replacer l’échec dans un contexte. Les échecs peuvent être bénéfiques, prévus dans le processus et en tant que tels, être réellement des occasions d’apprendre. L’exemple du baseball en fait clairement partie. Mais, il existe aussi des échecs non prévus et non souhaitables qu’il ne faut pas occulter. Pour ce docteur en neurosciences et psychologue, il s’agit donc de bien séparer les deux pour ne pas virer au story-telling toxique. Certains échecs ne sont pas positifs. Ils peuvent être douloureux, ne mener à aucune réussite. Et c’est normal. Rappelons-le 😊
Et si nous finissions sur une note japonisante ? Pour changer notre regard sur l’erreur, inspirons-nous de la philosophie Wabi-Sabi que Julie Pointer Adams traduit par « l’art de la perfection imparfaite ». Se détacher des concepts d’erreurs et de réussite. Et regarder le monde avec simplicité et humilité comme un ensemble d’imperfections qui en font sa beauté…
Envie de continuer cette discussion ? Désireux de progresser dans votre rapport à l’échec… et à la réussite ? Contactez-moi et discutons-en !
Mai 17, 2023 | Infos
Serions-nous devenus paresseux, apathiques, capricieux, désengagés dans notre rapport au travail ?
Alors qu’en 1990, 60% des Français considéraient le travail comme « très important », aujourd’hui, ils ne sont plus que 24% à le qualifier ainsi.
On entend d’ailleurs beaucoup parler du phénomène de Quiet quitting (démission silencieuse en français), ou encore du hashtag #Actyourwage, autrement dit «travailler à la hauteur de son salaire» qui se propage sur les réseaux sociaux. Mais, au delà des vidéos #actyourwage aux millions de vues sur TikTok qu’en-est-il réellement ?
Pour faire le point sur notre rapport au travail, Welcome to the Jungle vient de publier un dossier spécial. Le titre de ce dossier me réjouit 😊.
Et il pose d’emblée la thématique : « La Grande flemme flamme – Non, les salariés ne sont pas tous désengagés, ils veulent juste (re)tomber amoureux ! »
Et si nous remettions de l’amour dans notre rapport au travail ?
Parce que c’est bien de ça dont il s’agit. L’amour, le désir, le sens, la motivation.
Rassurons-nous les français sont toujours attachés à leur travail 😉 ! Une enquête de l’Institut Montaigne révèle ainsi que 70% des français sont satisfaits au travail. Les raisons de cette satisfaction sont d’ailleurs plus intéressantes et révélatrices que cette simple statistique. Ainsi, les français satisfaits de leur travail le sont pour trois raisons principales :
- de bonnes relations avec leurs collègues et managers
- de l’autonomie dans leur travail
- un temps de travail adapté
Plus que le travail en lui-même, ce sont donc bien les conditions de travail qui semblent être la clé.
Les témoignages recueillis par Welcome to the Jungle vont d’ailleurs dans ce sens. Ainsi, Arthur déplore « le manque total de confiance envers le salarié », Maxence regrette de devoir « venir tous les jours au bureau parce qu’on lui refuse le télétravail ».
En outre, même si le phénomène de désengagement est très médiatisé, il concernerait en réalité 27% des travailleurs selon le Baromètre National de l’Engagement au Travail.
Tout n’est pas perdu donc !
J’ai même envie de dire « bien au contraire ! ». En effet, si on ne peut pas nier que la crise COVID a modifié notre rapport au travail et rebattu les cartes de nos priorités, nous sommes en grande majorité attachés au travail. Mais pas à n’importe quel prix. Et, comme le rappelle Marguerite Morice, docteure en psychologie, bonheur et engagement au travail sont deux choses distinctes.
Pour être engagés, il faut qu’il y ait relation. Et, la qualité de cette relation dépend beaucoup des conditions de travail.
Prolonger l’idylle, se questionner… mutuellement
Pour retrouver du sens au travail, se sentir plus alignés entre ce que l’on est et ce que l’on fait, il y a plusieurs pistes. Changer d’entreprise, changer de poste, changer de job, se former… Mais attention, retrouver la passion n’est pas si facile que ça… notamment sur le long terme !
Je pense qu’il faut bien garder à l’esprit que, et malgré ce que l’on peut parfois voir passer sur les réseaux (#jobderêve 😉), il est rare (voire utopique) de penser que l’on va trouver un job sans aucune contrainte.
Passer de salarié à indépendant pour gagner en liberté dans son travail peut être une excellente idée. Cependant, il ne faut pas perdre de vue les nombreuses contraintes inhérentes à ce nouveau statut : nécessité de générer ses propres revenus, temps de travail qui dépasse souvent largement les 35 heures hebdomadaires, frontière entre vie pro et vie perso qui peut être difficile à trouver…
Changer d’entreprise parce que l’actuelle ne pratique pas (ou peu) le télétravail nécessite également de bien faire le point sur ce que l’on quitte et où l’on va.
Le changement peut également s’effectuer au sein de son entreprise. C’est par exemple le cas de Colombe qui, après un entretien avec sa manageuse, s’est vu confié de nouvelles missions. Et elle a retrouvé la motivation !
Apprendre à se poser les bonnes questions
En somme, effectuer un petit bilan avant de prendre une décision radicale me semble essentiel. Il suffit parfois d’une petite chose pour retrouver l’amour dans notre rapport au travail. Dans tous les cas, faire appel à l’expertise d’un coach peut être vraiment pertinent.
Si nous avons des leviers au niveau individuel pour remettre de l’amour dans notre rapport au travail, n’oublions pas que les entreprises ont aussi un rôle à jouer ! Surtout si elles veulent rester attractives et éviter que leurs meilleurs éléments partent voir si l’herbe est plus verte à côté 😊
Cette quête de sens et de reconnaissance des salariés est une belle opportunité pour les entreprises d’évoluer, de passer un palier. Pour s’adapter au monde d’aujourd’hui, aux aspirations des individus et aux évolutions à venir, une remise en question de son modèle de management doit vraiment faire partie intégrante de sa stratégie.
Si vous êtes intéressés, on peut en parler !
Avr 18, 2023 | Infos
Vous avez envoyé un mail appelant une réponse rapide à votre supérieur depuis plusieurs jours et vous n’avez toujours pas reçu de réponse… Face à ce silence, vous élaborez alors des hypothèses plus abracadabrantes les unes que les autres… Vous pensez que votre supérieur vous en veut, qu’il veut vous évincer du projet, que votre collègue (oui, oui celui avec lequel vous avez eu une altercation au sujet de la cafetière de la salle de pause la semaine dernière) mine le terrain parce qu’il veut votre poste, pire votre peau ! J’en passe et des meilleures 😊 Votre esprit s’emballe donc et vous ne savez pas quelle attitude adopter… Il est peut-être temps pour vous de découvrir (et d’appliquer !) le principe du rasoir d’Ockham.
Privilégier la simplicité : le rasoir d’Ockham
Le principe du rasoir d’Ockham est aussi appelé principe de parcimonie ou encore principe de simplicité. On doit ce principe à Guillaume d’Ockham, philosophe anglais franciscain du XIVe siècle. Il l’aurait en effet énoncé en une phrase :
« Pluralitas non est ponenda sine necessitate »
En français, ça donne donc quelque chose comme « les multiples ne doivent pas être utilisés sans nécessité ».
Ce que le principe du rasoir d’Ockham nous invite à faire c’est à favoriser l’hypothèse la plus susceptible d’être vraie. Face à plusieurs hypothèses plus ou moins compliqués, « raser » signifie bien ici opter pour la solution la plus simple.
Dans votre cas, c’est peut-être simplement que votre supérieur n’a pas eu le temps de vous répondre. D’ailleurs, en y réfléchissant, vous vous souvenez que cette situation s’est déjà produite auparavant. Exactement pour cette raison justement ! Car, en effet, pour déterminer quelle hypothèse a le plus de chances d’être vraie, on va se baser sur des choses que l’on connaît, celles que l’on a déjà rencontrées. On va ainsi pouvoir déterminer un coefficient de probabilité en quelque sorte.
Pour autant, on ne va pas éliminer les autres hypothèses mais simplement les classer de la plus probable à la plus improbable.
Simplifier sans réduire. Éviter de s’attarder sur les hypothèses faisant appel à un grand nombre de suppositions en tiroir. Le principe du rasoir d’Ockham peut ainsi nous être d’un grand secours dans bon nombre de situations.
La simplicité : une posture adaptée à un monde complexe ?
Je pense que le recours à la simplicité est souvent la réponse à privilégier, notamment dans un monde caractérisé par sa complexités un monde caractérisé par sa complexité. C’est le cas pour le principe de parcimonie donc mais aussi pour notre capacité à identifier le plus petit dénominateur commun dans une situation donnée.
Prenons un exemple. Vous avez monté une entreprise de vente en ligne avec trois associés. Cette entreprise fonctionne globalement bien mais depuis quelques temps vous et vos associés êtes en conflit permanent. Vous n’arrivez plus à être d’accord sur rien. Cette situation devient très problématique puisque ces désaccords commencent à se faire ressentir par vos clients. En effet, faute d’accord commun, chaque associé donne ses propres directives au Service Après Vente sur les process à appliquer en cas de clients mécontents.
Le conseil que je donne dans ce cas là est de revenir à l’essentiel, au plus petit dénominateur commun. Simplifier c’est donc aussi savoir faire retour au fondamental. S’alléger. Identifier ce qui nous rassemble pour repartir de ce point.
Bizarrement, et je suis sûre que vous l’avez remarqué vous aussi, la simplicité va rarement de soi.
Nous sommes bien plus souvent tentés par la complexité. C’est à la faveur d’un regard extérieur que l’on va prendre conscience qu’il est possible de faire plus simple (et plus efficace !).
Si vous souhaitez avancer sur le chemin (salvateur) de la simplicité dans le monde complexe d’aujourd’hui, contactez-moi et discutons-en !
Avr 4, 2023 | Infos
Actuellement, j’accompagne deux PME sur leur stratégie globale. La première est une PME du secteur agroalimentaire. J’accompagne ses dirigeants dans une transmission d’entreprise père-fils par du coaching de dirigeant. Je les accompagne en parallèle sur la stratégie commerciale. La seconde est une Start Up dans l’innovation e-santé. Mon accompagnement a pour objectif de définir une stratégie de développement et les plans d’actions associés. Concrètement, nous travaillons à faire éclore cette jolie fleur qui est longtemps restée en bouton.
Pour ces deux entités, après avoir évalué les enjeux et les coûts, les changements sont structurés, progressifs et conduits avec sens auprès des équipes. Tout au long de ces accompagnements, je ne perds pas de vue la façon dont le monde évolue. Ceci permet évidemment de gérer les contraintes qui pèsent sur les entreprises, mais aussi de saisir les opportunités qui s’offrent à elles. En outre, j’ai à coeur de toujours associer la question du sens à celle des préoccupations actuelles, aussi bien au niveau individuel que collectif.
Transformation du monde, éco-transition et coaching managérial
Ainsi, l’environnement fait partie des trois préoccupations majeures des français, avec la santé publique et l’emploi, selon deux baromètres de l’ADEME (Agence de l’Environnement et de la Maîtrise de l’Energie) de 2021. L’ADEME qui réalise cette étude depuis les années 2000 constate que la préoccupation environnementale évolue régulièrement.
Le changement climatique et la perte de biodiversité constituent les deux sujets les plus inquiétants pour les Français. Non seulement ils sont prêts à accepter des mesures fortes en faveur de l’environnement mais aussi à s’engager personnellement. Ils modifient leurs comportements, qu’il s’agisse d’alimentation ou de consommation. Ils deviennent également très exigeants vis-à-vis des entreprises. Elles doivent nécessairement tendre vers plus d’éco-responsabilité.
Comment prendre en compte ce contexte et ces enjeux d’éco-transition en coaching ?
En travaillant la question du changement. Evidemment.😊
Et celle, plus large, de la nécessaire transformation des entreprises pour faire face aux évolutions sociétales, technologiques, réglementaires qui s’accélèrent en ce moment… Pour rester compétitives dans un monde en mouvement permanent, les entreprises doivent se transformer et avancer dans l’incertitude en s’adaptant au mieux. Se glisser dans le flux du monde. Être à l’écoute de ses murmures.
D’ailleurs, leurs dirigeants en ont conscience. En effet, selon une étude menée en 2022 par le cabinet PwC auprès de dirigeants d’entreprises, 45 % des interrogés, en France, estiment que leur société ne pourra plus être viable si leur stratégie actuelle n’évolue pas. Notamment au vu de l’urgence climatique.
Avoir en tête ces enjeux est essentiel dans mes accompagnements. Les transformations et actions de coaching engagées avec les dirigeants prennent donc en compte cette dimension d’éco-transition.
Donner du sens au changement
Il est indispensable d’avoir à l’esprit également que les organisations sont d’abord et avant tout constitués d’humains. Et que ce sont eux, qui ont la capacité de faire changement.
Ou d’y résister 😉
Le travail subit actuellement une crise profonde selon la sociologue et philosophe Dominique Méda. Perte de sens, grande démission, démission silencieuse… la transition des entreprises vers des organisations plus durables et soutenables est également nécessaire en interne.
Les modes de fonctionnement changent. Et la place des humains dans l’organisation est également en train d’évoluer avec une relation au travail en mutation, des attentes exprimées et des compétences à valoriser.
Donner du sens au changement, c’est aussi mettre au premier plan les humains.
Une entreprise est un organisme vivant, en mouvement permanent. Sensible aux changements extérieurs, elle va devoir apprendre à constamment ajuster son système intérieur pour équilibrer les choses.
Elle a tout à gagner à s’enrichir de nouvelles compétences, notamment ces fameuses green skills ou compétences vertes. Des compétences qui permettent notamment de « faciliter la gestion de la complexité d’un monde durable ».
La question de l’écologie au sens large vient impacter le monde des entreprises. Prendre en compte cette nécessaire éco-transition dans mes coaching est une évidence. Travailler cette question transversale dans mes accompagnements fait donc partie de mes green skills (que je développe actuellement 😉) !
Envie d’en savoir plus ? Contactez-moi et parlons en !
Fév 21, 2023 | Infos
« Les petits ruisseaux font les grandes rivières.»
On a tous entendu un jour ou l’autre dans notre vie cette petite citation qui sonne comme un mantra. Et pour cause, elle daterait de la naissance de l’Empire Romain et aurait été énoncée par le poète latin Ovide ! Ainsi, déjà à cette époque il semblait évident que les petites décisions font les grands changements.
Si on leur en laisse le temps.
Un peu comme dans la nature en somme.
La magie de l’effet cumulé : quand de petites décisions produisent de grands changements
En 2020, Darren Hardy, auteur, conférencier et ancien éditeur du magazine Success écrit un livre intitulé « L’effet cumulé » dont le sous-titre est « Choisissez de décupler votre réussite ». La promesse est claire 😉.
Dans ce livre, il développe l’idée selon laquelle la réussite dépendrait de nos petites décisions quotidiennes. Bien souvent insignifiantes, ce seraient elles pourtant qui, au fil du temps, auraient la capacité de changer réellement le cours des choses.
Les petits ruisseaux qui finissent par devenir de grandes rivières donc.
Il s’appuie sur plusieurs exemples très concrets qui permettent de se rendre compte de cette « magie de l’effet cumulé ».
Faisons le test : on vous propose de choisir entre la possibilité d’avoir 3 millions d’euros dès maintenant ou d’avoir un centime dont la valeur doublera tous les jours pendant 31 jours. Que choisissez-vous ?
Le premier réflexe est souvent de prendre les millions immédiatement… Mais…
En faisant le calcul, il s’avère que le choix le plus intéressant est le centime puisqu’en doublant de valeur chaque jour durant 31 jours, il vaut au final plus de 10 millions d’euros.
Contre-intuitif, non ?! 😉
Selon moi, on peut aussi rapprocher l’effet cumulé de la règle des 80/20 ou principe de Pareto. Pour mémoire, ce principe bien connu en gestion de projet stipule que 20% des causes produisent 80% des conséquences. Appliqué à la vente, ce sont 20% de mes clients qui génèrent 80 % de mon CA ou en gestion du temps 20% de mes actions qui entraînent 80% des résultats.
Toujours les petites choses qui, en s’accumulant, génèrent le meilleur.
Les fils à tirer de l’effet cumulé
C’est très intéressant tout ça mais on en fait quoi concrètement pour avancer dans sa vie ? Comment travailler sa posture professionnelle en ayant conscience de ces éléments ?
Je constate régulièrement dans mon travail de coach que l’opérationnel prend beaucoup de place. Toujours plus de place. La conséquence de cette primauté donnée à l’opérationnel entraine une réduction du temps accordé aux actions de fond. Ces fameuses petites actions qui peuvent produire de l’effet cumulé.
Le nez dans le guidon, on en oublie de remplir son bidon d’eau pour tenir la distance, en quelque sorte. On se dit que ça tiendra, que la compétition est rude et qu’il faut foncer sinon on se fera griller sur la ligne d’arrivée.
D’ailleurs, ça tient souvent, pendant un certain temps. Sauf qu’on arrive en vrac et qu’il faudrait déjà repartir.
Au final, on se fragilise soi et son organisation. Et on pense « temps court » alors qu’il faut réapprendre la notion de « temps long ». D’autant que les deux notions ne sont pas incompatibles, loin de là.
Dédier un peu de son temps maintenant pour remplir son bidon sera payant sur le long terme. En regardant le temps dans sa globalité, en associant vision et actions, on devient plus solide. Passée la courte phase d’adaptation où on a l’impression de perdre du temps à remplir sa gourde et à boire régulièrement à petites gorgées, on se rend vite compte qu’on est bien plus efficace hydraté. On en a même encore sous la pédale après l’arrivée 😉
Alors, prêts à regarder de plus près les 20% pour développer les 80% ?
Pour que vos petites décisions produisent de grands changements, contactez-moi et discutons-en !