Pour réussir, agissez sur ce que vous contrôlez et influencez

Pour réussir, agissez sur ce que vous contrôlez et influencez

Souvent, en séance de coachings individuels, les coachés me partagent leurs préoccupations en lien étroit avec leur charge mentale et leur «carte du monde ». Il peut s’agir du manque d’engagement ou de la non motivation d’un collaborateur, des injonctions de réussite et de performance, de leurs désaccords, de la complexité des changements, de leurs peurs… Et c’est normal puisque nous avons tous des préoccupations ! Ce qui va faire la différence c’est ce que l’on en fait 😊 Pour avancer, avez-vous pensé à vous inspirer de la théorie des cercles de Covey de Stephen Covey ?

Les cercles de Covey : remettre de l’ordre dans ses préoccupations, focaliser son énergie et son temps positivement.

Homme d’affaires et professeur à l’Université d’Etat de l’Utah, Stephen Covey est particulièrement connu pour son best-seller « Les sept habitudes de ceux qui réalisent tout ce qu’ils entreprennent ».

C’est dans cet ouvrage de développement personnel qu’il expose sa théorie des trois cercles.

Stephen Covey y décrit la manière dont nous utilisons notre temps et notre énergie. Pour lui elle peut être représentée par trois cercles :

  • Le premier cercle (le plus grand) englobe tout ce qui occupe, à un moment où à un autre, notre cerveau. C’est le cercle de nos préoccupations professionnelles et personnelles.  Ces préoccupations sont :
    • soit des préoccupations « générales » sur lesquelles nous ne pouvons pas agir (la météo, les situations géopolitiques, les décisions stratégiques de l’entreprise…). Pour  ma part, j’adore les mettre dans ma « poubelle mentale « 😉
    • soit des préoccupations sur lesquelles nous avons un pouvoir d’action en influence ou en contrôle
  • Le deuxième cercle est le cercle d’influence, je le nomme aussi le cercle de la pro-activité, le cercle du « oser ».   On va pouvoir bouger les lignes en se demandant si on peut agir sur le sujet qui occupe notre esprit et donc influencer l’action en partie ou totalement. Ce questionnement peut se faire sous la forme de question simple :
    • « Ai-je envie de mettre mon énergie sur les choses sur lesquelles je peux avoir un impact et une influence ? »

ou

    • « Sur quoi puis-je agir et avoir de l’impact ? »
  • Le troisième cercle est le cercle de contrôle : tout ce que nous contrôlons nous-mêmes : nos mots, nos comportements, nos décisions, nos efforts, notre écoute, nos relations…

Selon Stephen Covey, les personnes proactives sont celles qui vont se concentrer sur leur cercle de contrôle et d’influence. Ce faisant, elles font mécaniquement diminuer leur cercle de préoccupations.

A l’inverse, les personnes réactives se laissent envahir par les évènements extérieurs. Leur humeur est ainsi déterminée par des choses qu’elles ne peuvent pas contrôler. Leur cercle des préoccupations occupe une place très importante dans leur vie, au détriment de leur cercle de contrôle et donc d’influence.

Agir sur son cercle de contrôle pour faire évoluer les situations

Pour agrandir son cercle d’influence, Stephen Covey invite à agir sur son cercle de contrôle de plusieurs manières :

  • Travailler sur soi et sa façon de voir le monde.

Pour élargir son cercle d’influence, il est primordial d’identifier ce qui est important pour soi afin d’identifier son but, sa mission.

  • Questionner ses pensée limitantes.
  • Prendre de petits engagements… et les tenir
  • Développer sa capacité d’écoute et de compréhension de l’autre

« La plupart des gens n’écoutent pas avec l’intention de comprendre ; ils écoutent avec l’intention de répondre ». Stephen Covey

  • Développer ses interactions sociales : agir sur l’interdépendance

Parce que les solutions trouvées à plusieurs sont souvent plus riches et créatives que ses propres solutions. S’entourer, écouter les propositions de son équipe et de son entourage permettront d’élargir son cercle d’influence.

  • Apprendre… toujours
  • Accepter de se tromper et réparer ses erreurs !

Mettre en pratique la théorie des cercles de Covey

Pour avancer, je propose souvent de réaliser ce petit exercice pratique :

  • Dessiner les 3 cercles
  • Identifier toutes vos préoccupations et les noter dans le cercle des préoccupations
  • Dessiner votre poubelle mentale
  • Pour chaque préoccupation, vous poser la question : puis-je agir ? quelle action en influence ou en contrôle puis-je mettre en place ?
    • Si oui :  vous notez l’action dans le cercle d’influence ou de contrôle
    • Si non, notez la dans votre poubelle mentale !

Après avoir déterminé les éléments que vous pouvez modifier directement, le cercle d’influence et de contrôle pourront se dessiner de nouveau et, avec ce dernier, les actions qui pourront se mettre en place pour l’élargir.

Je conseille de faire cet exercice pour soi-même mais aussi avec son équipe !

Il permet de « vider la tête », de mettre à plat nos préoccupations et d’orienter l’énergie sur les actions et non sur les ruminations.

En outre, il est possible et même probable que vos collaborateurs aient des idées créatives à des problèmes qui vous semblent insolubles !

Envie de mettre en place des solutions pragmatiques pour résoudre vos préoccupations ?

Contactez-moi et discutons-en !

Répondre… ou réagir ?

Répondre… ou réagir ?

Et si nous profitions du calme (relatif 😉) de l’été pour prendre un peu de recul sur nos pratiques et essayer de les faire évoluer ?  J’aime beaucoup la chronique « Répondre ou réagir », qui fait partie de la série « Trois minutes pour méditer » de Christophe André.

Dans cette petite chronique, Christophe André fait la distinction entre répondre et réagir.

Distinguer la réponse de la réaction

Ainsi, pour lui, « réagir c’est se comporter comme une bestiole, un chien de Pavlov. On me stimule. Je réagis. Alors que répondre c’est prendre le temps d’examiner ce qui se passe, de comprendre et de décider quelle est la meilleure attitude à adopter ».

Notre société promeut davantage la réactivité, on le sait…

Et, nous sommes d’ailleurs plus enclins à être dans la réaction, plus facile, plus rapide, que dans la réponse.

Nous sommes hyper-connectés, hyper-sollicités, et hyper-réactifs, comme en témoignent les chiffres clés de l’observatoire de l’infobésité.

  • 144 e-mails par semaine sont gérés par les salariés
  • 52% des e-mails ont une réponse en moins d’une heure !
  • 31% des salariés envoient des mails après 20h plus de 50 soirs par an.

En d’autres termes, nous sommes happés par l’opérationnel, au détriment des actions de fond qui demandent du temps, certes, mais qui sont surtout davantage productives et valorisantes.

Mais la bonne nouvelle, c’est qu’il est possible de faire évoluer tout ça 😊

Faire évoluer nos comportements

Face à une situation, nous pouvons commencer par nous poser cette question toute simple : « Suis-je dans la réponse ou dans la réaction ? » , ou comme, le préconise Christophe André, demandons-nous simplement :

« Suis-je obligé de répondre tout de suite à ce mail, ce SMS, ce coup de téléphone ? » 

Quand on se pose vraiment la question, la réponse est bien souvent non. 

Il est fréquemment possible de prendre du temps pour répondre. 

Et d’agir à son niveau, pour ne pas entretenir une culture de la réaction.

Pour ma part, et malgré les contraintes fortes de la société et la pression à laquelle nous sommes tous plus ou moins soumis, je pense que c’est possible. 

Je pense que nous avons encore un (petit ?) espace de liberté à préserver 😉

Et vous, qu’en pensez-vous ?  Répondre ou réagir, dans quelle situation vous trouvez-vous le plus fréquemment ?

Contactez-moi et discutons-en !