Avr 18, 2023 | Infos
Vous avez envoyé un mail appelant une réponse rapide à votre supérieur depuis plusieurs jours et vous n’avez toujours pas reçu de réponse… Face à ce silence, vous élaborez alors des hypothèses plus abracadabrantes les unes que les autres… Vous pensez que votre supérieur vous en veut, qu’il veut vous évincer du projet, que votre collègue (oui, oui celui avec lequel vous avez eu une altercation au sujet de la cafetière de la salle de pause la semaine dernière) mine le terrain parce qu’il veut votre poste, pire votre peau ! J’en passe et des meilleures 😊 Votre esprit s’emballe donc et vous ne savez pas quelle attitude adopter… Il est peut-être temps pour vous de découvrir (et d’appliquer !) le principe du rasoir d’Ockham.
Privilégier la simplicité : le rasoir d’Ockham
Le principe du rasoir d’Ockham est aussi appelé principe de parcimonie ou encore principe de simplicité. On doit ce principe à Guillaume d’Ockham, philosophe anglais franciscain du XIVe siècle. Il l’aurait en effet énoncé en une phrase :
« Pluralitas non est ponenda sine necessitate »
En français, ça donne donc quelque chose comme « les multiples ne doivent pas être utilisés sans nécessité ».
Ce que le principe du rasoir d’Ockham nous invite à faire c’est à favoriser l’hypothèse la plus susceptible d’être vraie. Face à plusieurs hypothèses plus ou moins compliqués, « raser » signifie bien ici opter pour la solution la plus simple.
Dans votre cas, c’est peut-être simplement que votre supérieur n’a pas eu le temps de vous répondre. D’ailleurs, en y réfléchissant, vous vous souvenez que cette situation s’est déjà produite auparavant. Exactement pour cette raison justement ! Car, en effet, pour déterminer quelle hypothèse a le plus de chances d’être vraie, on va se baser sur des choses que l’on connaît, celles que l’on a déjà rencontrées. On va ainsi pouvoir déterminer un coefficient de probabilité en quelque sorte.
Pour autant, on ne va pas éliminer les autres hypothèses mais simplement les classer de la plus probable à la plus improbable.
Simplifier sans réduire. Éviter de s’attarder sur les hypothèses faisant appel à un grand nombre de suppositions en tiroir. Le principe du rasoir d’Ockham peut ainsi nous être d’un grand secours dans bon nombre de situations.
La simplicité : une posture adaptée à un monde complexe ?
Je pense que le recours à la simplicité est souvent la réponse à privilégier, notamment dans un monde caractérisé par sa complexités un monde caractérisé par sa complexité. C’est le cas pour le principe de parcimonie donc mais aussi pour notre capacité à identifier le plus petit dénominateur commun dans une situation donnée.
Prenons un exemple. Vous avez monté une entreprise de vente en ligne avec trois associés. Cette entreprise fonctionne globalement bien mais depuis quelques temps vous et vos associés êtes en conflit permanent. Vous n’arrivez plus à être d’accord sur rien. Cette situation devient très problématique puisque ces désaccords commencent à se faire ressentir par vos clients. En effet, faute d’accord commun, chaque associé donne ses propres directives au Service Après Vente sur les process à appliquer en cas de clients mécontents.
Le conseil que je donne dans ce cas là est de revenir à l’essentiel, au plus petit dénominateur commun. Simplifier c’est donc aussi savoir faire retour au fondamental. S’alléger. Identifier ce qui nous rassemble pour repartir de ce point.
Bizarrement, et je suis sûre que vous l’avez remarqué vous aussi, la simplicité va rarement de soi.
Nous sommes bien plus souvent tentés par la complexité. C’est à la faveur d’un regard extérieur que l’on va prendre conscience qu’il est possible de faire plus simple (et plus efficace !).
Si vous souhaitez avancer sur le chemin (salvateur) de la simplicité dans le monde complexe d’aujourd’hui, contactez-moi et discutons-en !
Avr 4, 2023 | Infos
Actuellement, j’accompagne deux PME sur leur stratégie globale. La première est une PME du secteur agroalimentaire. J’accompagne ses dirigeants dans une transmission d’entreprise père-fils par du coaching de dirigeant. Je les accompagne en parallèle sur la stratégie commerciale. La seconde est une Start Up dans l’innovation e-santé. Mon accompagnement a pour objectif de définir une stratégie de développement et les plans d’actions associés. Concrètement, nous travaillons à faire éclore cette jolie fleur qui est longtemps restée en bouton.
Pour ces deux entités, après avoir évalué les enjeux et les coûts, les changements sont structurés, progressifs et conduits avec sens auprès des équipes. Tout au long de ces accompagnements, je ne perds pas de vue la façon dont le monde évolue. Ceci permet évidemment de gérer les contraintes qui pèsent sur les entreprises, mais aussi de saisir les opportunités qui s’offrent à elles. En outre, j’ai à coeur de toujours associer la question du sens à celle des préoccupations actuelles, aussi bien au niveau individuel que collectif.
Transformation du monde, éco-transition et coaching managérial
Ainsi, l’environnement fait partie des trois préoccupations majeures des français, avec la santé publique et l’emploi, selon deux baromètres de l’ADEME (Agence de l’Environnement et de la Maîtrise de l’Energie) de 2021. L’ADEME qui réalise cette étude depuis les années 2000 constate que la préoccupation environnementale évolue régulièrement.
Le changement climatique et la perte de biodiversité constituent les deux sujets les plus inquiétants pour les Français. Non seulement ils sont prêts à accepter des mesures fortes en faveur de l’environnement mais aussi à s’engager personnellement. Ils modifient leurs comportements, qu’il s’agisse d’alimentation ou de consommation. Ils deviennent également très exigeants vis-à-vis des entreprises. Elles doivent nécessairement tendre vers plus d’éco-responsabilité.
Comment prendre en compte ce contexte et ces enjeux d’éco-transition en coaching ?
En travaillant la question du changement. Evidemment.😊
Et celle, plus large, de la nécessaire transformation des entreprises pour faire face aux évolutions sociétales, technologiques, réglementaires qui s’accélèrent en ce moment… Pour rester compétitives dans un monde en mouvement permanent, les entreprises doivent se transformer et avancer dans l’incertitude en s’adaptant au mieux. Se glisser dans le flux du monde. Être à l’écoute de ses murmures.
D’ailleurs, leurs dirigeants en ont conscience. En effet, selon une étude menée en 2022 par le cabinet PwC auprès de dirigeants d’entreprises, 45 % des interrogés, en France, estiment que leur société ne pourra plus être viable si leur stratégie actuelle n’évolue pas. Notamment au vu de l’urgence climatique.
Avoir en tête ces enjeux est essentiel dans mes accompagnements. Les transformations et actions de coaching engagées avec les dirigeants prennent donc en compte cette dimension d’éco-transition.
Donner du sens au changement
Il est indispensable d’avoir à l’esprit également que les organisations sont d’abord et avant tout constitués d’humains. Et que ce sont eux, qui ont la capacité de faire changement.
Ou d’y résister 😉
Le travail subit actuellement une crise profonde selon la sociologue et philosophe Dominique Méda. Perte de sens, grande démission, démission silencieuse… la transition des entreprises vers des organisations plus durables et soutenables est également nécessaire en interne.
Les modes de fonctionnement changent. Et la place des humains dans l’organisation est également en train d’évoluer avec une relation au travail en mutation, des attentes exprimées et des compétences à valoriser.
Donner du sens au changement, c’est aussi mettre au premier plan les humains.
Une entreprise est un organisme vivant, en mouvement permanent. Sensible aux changements extérieurs, elle va devoir apprendre à constamment ajuster son système intérieur pour équilibrer les choses.
Elle a tout à gagner à s’enrichir de nouvelles compétences, notamment ces fameuses green skills ou compétences vertes. Des compétences qui permettent notamment de « faciliter la gestion de la complexité d’un monde durable ».
La question de l’écologie au sens large vient impacter le monde des entreprises. Prendre en compte cette nécessaire éco-transition dans mes coaching est une évidence. Travailler cette question transversale dans mes accompagnements fait donc partie de mes green skills (que je développe actuellement 😉) !
Envie d’en savoir plus ? Contactez-moi et parlons en !