La Fable du Jour:  La grenouille dans la marmite d’eau

La Fable du Jour: La grenouille dans la marmite d’eau

Une annonce qui vous surprend, un électrochoc que vous n’aviez pas vu venir, un collaborateur qui vous annonce son départ du jour au lendemain… ❌ Combien de fois avons-nous regretté de ne pas avoir été assez attentifs, à l’écoute, l’œil suffisamment aiguisé pour repérer des situations qui se détériorent  ? 

👉 C’est pour pallier ses difficultés parfois imperceptibles que la fable du jour, “ la grenouille qui ne savait pas qu’elle était cuite” prend tout sens !

📖 Cette fable raconte l’histoire de cet animal nageant tranquillement dans une marmite d’eau froide… Puis, le feu est allumé sous la marmite, l’eau devient tiède,  la grenouille apprécie…. La température continue de monter et l’animal, qui commence à être engourdi,  ne s’en soucie pas. Alors que l’eau est maintenant vraiment chaude, la grenouille trouve cela désagréable. Affaiblie, elle ne perçoit pas l’urgence de la situation et n’agit pas. Vous l’aurez compris, l’eau va progressivement devenir bouillante et la grenouille, sans jamais avoir tenté de s’échapper, finira par cuire.

🐸 Plongée dans une marmite à 50°, la grenouille donnerait habituellement immédiatement un coup de pattes salutaire et se retrouverait dehors. Mais cette expérience nous montre que lorsqu’un changement négatif s’effectue de manière suffisamment lente, il peut échapper à notre conscience  et nous n’avons alors pas le déclic nécessaire pour réagir, se révolter, s’opposer 👀

 

💡 Afin d’anticiper ces détériorations lentes et invisibles, 3 éléments à bien garder en tête:

  • Avoir une conscience aiguisée pour rester sans cesse en éveil. Pas de vraie pensée, de vraies actions ou encore de libre arbitre sans conscience ! 
  • Une mémoire affutée, qui permet de se rendre compte des changements ou dégradations qui s’opèrent sous nos yeux, en comparant consciemment la situation précédente. 

“ Sans mémoire, pas de comparaison, pas de discernement, donc pas d’évolution possible” Olivier Blanc, auteur du livre “ la grenouille qui ne savait pas qu’elle était cuite”

  • Dernière piste, aussi utile dans bon nombre de problématiques abordées en coaching: posséder son propre thermomètre, son propre étalon fiable pour apprécier une situation et la température ambiante ! D’où l’intérêt d’apprendre à bien se connaître pour bien identifier nos instruments intérieurs ! 🧠

Ceci étant dit, il est aussi important de ne pas accorder un intérêt excessif en nos propres évaluations, sous peine d’avoir une vision tronquée et non-objective.

Cela vous appartient donc d’éviter à tout prix cette “ non conscience du changement” 

🍃 Pour finir sur une image, comparons cela à votre jardin: si vous n’en prenez pas soin, tout se dégrade et dépérit. Que ce soit pour une plante, une relation, un projet, d’une organisation: ce qui nous entoure nécessite de l’entretien et de l’énergie, comblés à une vigilance de tous les instants !

Cultivons nos potentiels individuels et collectifs 😉 

La Fable du Jour : La Métaphore du Bambou

La Fable du Jour : La Métaphore du Bambou

🎋 La métaphore du bambou ou la préparation dans l’obscurité 🎋

La formalisation d’une problématique, d’un besoin, d’un objectif  demeure fondamentale dans mes échanges en coaching individuel et collectif. Aussi, on me parle souvent d’un ras-le-bol face au manque d’efforts ou d’empathie d’un collaborateur, d’une perte de patience, d’une situation qui n’évolue pas…

C’est pourquoi j’ai décidé de vous partager une fable qui illustre bon nombre de circonstances que l’on peut rencontrer dans nos vies quotidiennes, au niveau professionnel comme familial. Une fable qui parle de préparation dans l’obscurité alors que nous évoluons dans un monde où la réactivité et l’accélération continue sont souhaitées 🕑🕑

 On raconte qu’en Chine 🏮 il existe une variété de bambou qui paraît déroutante au premier abord. En effet, en semant quelques graines de ce bambou, aucune tige ne pointe le bout de son nez au bout de la première année 🌱

Toujours rien non plus au bout de deux, trois ou même quatre ans malgré l’arrosage régulier !

Mais c’est au moment où on perd espoir, durant la cinquième année, que le bambou se met d’un coup à grandir dans des proportions exceptionnelles, 12 mètres en une seule année…

Pendant 5 ans, alors que rien ne se passe en surface, le bambou développe secrètement de prodigieuses racines dans le sol grâce auxquelles, le moment venu, il fera une entrée dans le monde visible, au grand jour 👀

🌟 La métaphore du bambou nous enseigne une formidable leçon de patience, de confiance et de persévérance. Elle nous enseigne également que ce n’est pas parce que nous ne voyons rien, qu’il ne se passe rien.

 

 

La réussite ou le changement soudain est le résultat d’une lente évolution quasi imperceptible.

À vous d’identifier ces évolutions silencieuses !

Vous l’aurez compris, cette fable prend évidemment tout son sens dans la sphère professionnelle. Combien de projets, de collègues et même d’entreprises ont besoin d’une longue période de maturité, de temps, avant de pouvoir être confiants et exposés au grand jour pour révéler leurs compétences, leurs atouts ?

 D’où l’importance d’apprendre à identifier une évolution silencieuse, de considérer les efforts de l’autre même s’ils ne sont pas suffisants à vos yeux à l’instant T, de se montrer patient pour mieux apprécier le résultat final d’un projet ou de l’évolution personnelle d’un de ses collaborateurs ! 🤝

Car c’est avec une addition d’actions individuelles qui prennent en compte des valeurs comme la tolérance, la solidarité, l’écoute qu’ensemble ces actions font grandir une dynamique collective… à la manière du bambou !

Le coaching, qu’il soit individuel ou collectif, est aussi un “espace” pour regarder pousser les bambous, s’appuyer sur leur robustesse et observer les silencieuses avancées. 

Découvrez les atouts du coaching collectif

Comme le dit si bien Olivier Clerc, l’auteur du livre « La grenouille qui ne savait pas qu’elle était cuite et autres leçons de vie « dont cette fable est issue : “ faire du temps notre allié conscient plutôt que notre ennemi inconscient”.

Que vous inspire cette fable du Bambou dans vos expériences professionnelles ? 

Anne, entrepreneuse

Dans la cadre de l’accompagnement de Kanopé, et  pour évaluer la cohérence et la  viabilité de son projet , une formation est proposée dont la partie commerciale est confiée à Marianne.
Dès lors plus de place au hasard, au petit bonheur la chance !
Une formation pointue synthétique et ludique, des outils de travail et des données de ressources où aller trouver la réponse à nos questions.
Autant de personnes, autant de projets différents , pour lesquelles et lesquels,  Marianne s’est impliquée avec un même enthousiasme.
Dès lors les questions fusent sans relâche  pour clarifier notre positionnement, mettre  en avant cette valeur ajoutée et identifier les vrais freins qui se cachent derrière nos faux fuyants….Nos doutes… Nos peurs….
Autant de oui mais qu’elle nous renvoie en questionnement sans aucun jugement mais bien, dans un profond respect et tenant compte des avancées différentes de chacun dans son projet.
Quelle diplomatie !
Dès lors, la notion de temps n’est pas la même ni la nature des objectifs à trois mois , sans pour autant invalider le projet de la personne.

Nathalie, Manager (ecoaching)

J’ai demandé à Marianne Auriac de m’accompagner à retrouver un dynamisme managérial dans cette phase de transition.

Elle a su entendre la dualité de mes objectifs et son habilité à permettre l’expression de mes interrogations m’a aidé à clarifier mes priorités. J’ai apprécié son esprit d’analyse si utile pour faire émerger mes contradictions et me permettre trouver des actions pratiques et toujours opérationnelles. Avec beaucoup de finesse et de tact, elle m’a permis de retrouver l’énergie perdue ! Nous avons beaucoup rit et j’ai beaucoup progressé !
Près de neuf mois après mon coaching, j’ai remobilisé mon équipe autour de projets clés, gagné la confiance de ma nouvelle direction et commencé à développer mon activité extra professionnelle. Il reste encore à faire, mais je m’appuie toujours sur les questions clés posées par Marianne Auriac et qui guident encore mes décisions. C’est le « double effet Marianne » !

Galatée, Décoratrice d’espaces intérieurs

Deux ans après j’ai une plus grande facilité à prendre des décisions sans culpabiliser sur ce que je peux ou ne peux pas faire pour des raisons de planning ou de faculté.
Il m’a fallu le coaching pour réaliser que je ne pouvais pas tout gérer toute seule dans mon entreprise et que c’était NORMAL.
Je ressors grandi de mon coaching et je me sens plus épanouie professionnellement