💭 Imaginez…
Vous êtes en plein désert texan🤠, par une chaude journée d’été.
Vous faites tranquillement une petite partie de dominos avec votre conjointe et vos beaux-parents, en sirotant une limonade à côté du ventilateur.
Soudain, votre beau-père propose d’aller manger dans ce petit snack sympa que vous avez l’habitude de fréquenter, à Abilène.
Abilène qui se situe tout de même à 85km ! Et bien sûr, il n’y a pas de clim’ dans la voiture…
Vous n’êtes pas franchement convaincu mais comme personne, à part vous, ne semble contester plus que ça, vous vous rangez mollement à cette initiative.
Evidemment, cette magnifique idée se transforme en enfer quand, éreintés par un voyage de 85km en voiture, transpirants et collants de sable, vous arrivez au snack, fermé. L’affaire prend alors une sale tournure : tout le monde s’énerve et se rejette la responsabilité de cette pénible mésaventure …
Une anecdote à l’origine du « Paradoxe d’Abilène »
C’est l’anecdote à laquelle s’est intéressé le sociologue Jerry Harvey. Elle illustre parfaitement ce qui est donc devenu par la suite « Le paradoxe d’Abilène ».
Cette histoire fait très certainement écho à des situations que vous avez déjà vécues.
Et pas que dans votre vie personnelle 😊
En effet, le paradoxe d’Abilène est aussi actif en entreprise !
Très souvent, par peur de déplaire ou par conformisme, nous validons des idées auxquelles nous ne croyons pas. La décision commune, apparemment unanime, va en réalité à l’encontre de ce que pense l’ensemble des parties prenantes.
Ce consensus mou, accord mutuel implicite et non satisfaisant, évite souvent les conflits au départ. Mais pas à l’arrivée ! Lorsque l’idée se révèle être mauvaise, chacun se rejette mutuellement la responsabilité de l’échec.
Selon vous, quelle est notre part de responsabilité dans la création d’une situation que nous ne souhaitions pas mais à laquelle nous avons passivement contribué ?
Envie d’avancer sur cette question avec moi ? Contactez-moi et discutons en 😊